Le Jura bernois dispose d’un siège au Conseil-Exécutif qui lui est garanti par la Constitution cantonale. Celui-ci permet au canton de Berne d’affirmer  son bilinguisme et son rôle de pont entre les régions linguistiques. Mais il donne également à notre la région le droit de faire valoir ses intérêts particuliers au sein de l’exécutif cantonal et de veiller à ce que ses besoins soient dûment pris en compte.

  • Le Parti socialiste est sans conteste la force qui a marqué le plus d’attachement à la partie française du canton et à ses particularités. Tandis que l’UDC et le PLR remettent régulièrement en question le siège du Jura bernois au Conseil-Exécutif, le PS a joué un rôle essentiel et constructif dans la mise en place du statut particulier et défend une politique de solidarité entre les différentes régions du canton.
  • Le Jura bernois a besoin d’un service public fort qui garantisse à sa population des prestations de qualité irréprochable en matière de formation, de soins, de transports publics notamment. La  politique fiscale irresponsable prônée par l’UDC ne vise en fin de compte qu’au démantèlement de ce service public.
  • Les baisses d’impôts prônées par l’UDC et ses alliés ne profiteront qu’aux  plus aisés, et certainement pas à l’immense majorité de la population du Jura bernois. Elles auront par contre pour conséquence soit un nouvel endettement, soit une baisse drastique des prestations. Rappelons que les crises financières que le canton a connues dans les années ’80 et ’90 étaient dues à une majorité bourgeoise alors que le Gouvernement rose-vert a su maintenir des finances équilibrées.
  • Si elles ne sont pas combattues, les attaques de l’UDC contre la fonction publique (diminution de 10% des effectifs) conduiront immanquablement à une détérioration des prestations, mais aussi à une centralisation de l’offre dans les grandes villes.

Ecrire le dernier chapitre de la « Question jurassienne »

Le Parti socialiste a joué un rôle important durant la campagne qui a précédé le vote du 24 novembre 2013. Mû par la volonté de parvenir à un règlement définitif d’une question qui n’a coûté que trop de force et d’énergie à notre région,  il s’est engagé avec conviction pour une procédure démocratique et sereine. Il a ensuite milité sans ambiguïté pour construire un Jura bernois fort et ouvert dans le cadre bernois.

Il reste désormais à écrire le dernier chapitre de cette question jurassienne, à savoir le vote communaliste de Moutier, voire de quelques communes de sa couronne. Le Parti socialiste réaffirme clairement son attachement à Moutier et à ces communes, persuadé que leur place est au sein du Jura bernois. Mais il s’engagera également pour que ces scrutins puissent se dérouler dans un climat fait de respect  des opinions de chacun.

Avec Roberto Bernasconi et Christoph Ammann, le canton de Berne conservera sa majorité de progrès  et  d’ouverture, garante d’une politique de justice sociale et de solidarité.  Avec Roberto Bernasconi au Gouvernement, le Jura bernois pourra  poursuivre dans la voie suivie jusqu’ici par le Conseil-Exécutif, celle de la raison et de la sagesse, pour régler pacifiquement et définitivement la « Question jurassienne ».

CE2016