L’AVS est la prévoyance vieillesse la plus sûre : malgré des pourcents de salaires inchangés, les cotisations salariales ont passé de 14 milliards de francs en 1975 à 30,4 milliards en 2015. Le taux de cotisation est inchangé depuis 1975.

L’initiative AVS + est aussi un plus pour celles et ceux qui ont des rentes modestes et qui doivent recourir aux prestations complémentaires : celles-ci ne sont pas automatique. Il faut en faire la demande pour les obtenir et nombreux sont ceux qui ne les demandent pas alors qu’ils y auraient droit.

AVS + est particulièrement favorable aux femmes. Souvent, celles-ci ne reçoivent pas de rente du deuxième pilier, ou une toute petite rente. Pour deux tiers des retraités, l’AVS est le revenu principal. La majorité des retraités est donc menacée par un affaiblissement du deuxième pilier.

AVS + assure une augmentation immédiate des rentes de Fr. 350.- pour un couple et Fr. 200.- pour une personne seule. AVS + est finançable, par une modeste augmentation de 0.4 % des cotisations.

De lourdes incertitudes pèsent sur le deuxième pilier, alors que les cotisations pour le deuxième pilier grimpent. Elles se montent à 18.5 % en 2004, soit quasiment le quadruple des cotisations AVS. Avec la chute des taux d’intérêt, la rentabilité des caisses de pension se détériore massivement.

Le renforcement de l’AVS est nécessaire, équitable, finançable.