Conférence de presse pour les élections au Grand Conseil 2018

Le PS veut renforcer ses rangs lors des élections au Grand Conseil du 25 mars 2018 et provoquer un changement de tendance à gauche. Le parti entend œuvrer au renforcement du canton et l’armer pour l’avenir en investissant dans la formation, l’innovation, la santé et l’intégration, et mener une politique écologique en matière d’énergie, de transports et d’urbanisme. La devise de cette campagne est « Construisons l’avenir ensemble! » : de fait, les économies délirantes décidées par le camp bourgeois nous entraînent dans une spirale négative et une société à deux vitesses. Les bons résultats électoraux obtenus par le parti sur le plan communal et l’augmentation du nombre de ses membres prouvent que le PS jouit d’un solide soutien auprès de la population. C’est donc avec confiance qu’il se lance dans la bataille électorale.

Lors de sa conférence de presse d’aujourd’hui, le PS du canton de Berne a présenté ses objectifs et sa campagne pour les élections au Grand Conseil du 25 mars prochain. Le parti compte 243 candidats répartis sur 16 listes, sans compter quatre listes JS. En présentant des listes hommes et femmes séparées, il est le seul parti à afficher une représentation des sexes équilibrée tant au niveau de ses candidats qu’à celui de ses élus actuellement en place. Il se lance dans la campagne avec la devise « Construisons l’avenir ensemble », car il est convaincu que ce n’est pas de coupes délirantes, rétrogrades et délétères telles que nous proposent les bourgeois dont notre canton a besoin, mais bien plutôt d’investissements pour l’avenir. Ursula Marti, présidente du parti, est très claire sur ce point : « Le PS bénéficie d’un fort ancrage auprès de la population ; nous ressentons un grand soutien de sa part pour notre politique sociale et constructive, centrée sur l’humain, et qui table sur l’innovation pour faire avancer le canton. » Le PS entend augmenter sa proportion de voix de 3 % pour atteindre 22 % des voix. Pour ce faire, il misera à nouveau sur sa base, en contactant personnellement ses électrices et électeurs par téléphone et en menant des actions de rue efficaces.

Au niveau thématique, le PS s’appuie sur sa plateforme électorale pour faire avancer sa cause dans la formation, le travail, l’innovation, la santé, la sécurité sociale, l’intégration, les transports, l’aménagement du territoire ou l’énergie ; le parti est résolu à investir dans le développement de ces différents domaines. Les défis qu’il entend relever sont notamment une meilleure conciliation de la vie de famille et de la vie professionnelle, des primes maladie qui ne dépassent pas 10 % du revenu des ménages et la promotion des énergies renouvelables. « Au lieu de baisses d’impôts qui ne profitent qu’à quelques-uns, nous voulons des investissements qui apportent un réel avantage à toute la population », insiste la vice-présidente du parti Margrit Junker Burkhard.

Malgré sa position minoritaire au Grand Conseil, le PS a régulièrement réussi à faire passer d’importants dossiers : loi sur les constructions, loi sur la participation à BKW, loi sur l’énergie ou loi sur l’encouragement de l’innovation. Il a également su obtenir de belles avancées sur l’amélioration de l’accueil à l’enfance avec l’augmentation du montant des frais de garde déductible des impôts, l’encouragement des familles de jour et de l’encadrement pendant les vacances. Il a également remporté deux votations populaires importantes avec le non retentissant des Bernois à la RIE III et la victoire du référendum contre la réduction des subsides d’assurance maladie. Par contre, la présidente de groupe Elisabeth Striffeler doit bien admettre qu’un vent glacial souffle sur la politique sociale et de santé du canton : « Les coupes décidées lors de la session de novembre montrent que la majorité bourgeoise ne manifeste plus aucun respect envers les personnes âgées, malades ou pauvres. »