Jusqu’à ce jour, le capital a fait marcher le monde. On a permis que l’argent travaille pour lui-même et qu’il soit amassé par un petit nombre de personnes, au détriment de la majorité d’une population à la précarité grandissante.

Notre société est devenue très dure envers les personnes conformément à la croyance que celui qui a des moyens financiers est meilleur que celui qui en manque. Dans ce contexte, la considération pour l’être humain, ses forces et ses faiblesses s’estompe lentement.

Pour contrer ce phénomène, des milliers d’initiatives locales et régionales ont vu le jour, mouvement boosté par la parution du film « Demain ». Des cafés-réparation aux jardins communautaire, des paniers de produits locaux aux magasins en vrac, des coopératives aux associations de quartiers, une vision du futur se fait jour. Un futur plus humain, plus solidaire, plus soucieux du bien-être de l’ensemble.

2018 pourrait être l’année où l’ensemble de ces initiatives deviendra visible et permettra de modifier l’orientation prise depuis des lustres par nos sociétés. Ce pourrait être l’année de la construction d’une organisation plus sociale et solidaire et soucieuse de notre environnement.

En 2018, nous pourrions cesser d’avoir peur de l’étranger, de l’insécurité, de la misère, du stress, de la malbouffe, de la maladie pour vivre en harmonie avec ce et ceux qui nous entourent.

2018 pourra être l’année d’un retournement vers plus de compassion et de respect pour les personnes souffrantes, les exclus, les immigrés, les travailleurs pauvres, les personnes âgées, les enfants et la nature qui nous nourrit.

Martine Gallaz, PS femmes engagées