On peut douter d’une victoire socialiste le 25 mars au vu de la majorité de droite dans ce canton. Mais certains faits nous invitent à penser que non seulement nous pouvons mais nous devons gagner. Pourquoi ? Parce que la politique de droite actuelle, surtout celle de l’UDC dans notre canton, prône le démantèlement de l’Etat social et la marginalisation du service public pour permettre aux plus aisés de payer moins d’impôts et, rendre, disent-ils, le canton plus attractif ! Nos autorités veulent donc nous engager dans cette concurrence fiscale destructrice entre cantons.

Quand on voit les résultats d’une telle politique, on se pose la question de savoir si nos responsables de droite sont sourds et aveugles. Prenons en exemple le cas de Lucerne où, pour équilibrer les ressources et permettre à l’Etat de survivre on diminue les heures d’enseignement et on augmente les vacances des élèves de l’école obligatoire et depuis juillet dernier on coupe totalement les subventions pour les primes de caisse maladie pour les familles et les personnes les moins favorisées.

Si l’on voulait saboter l’avenir des jeunes, on ne s’y prendrait pas autrement ! Chez nous aussi on en est là, pas seulement au niveau de l’enseignement et de la formation, demandez-le aux enseignants, mais aussi et surtout au niveau de la santé et de l’action sociale. Comme le PS le répète sans cesse, on ne fera pas diminuer la pauvreté en écrasant les pauvres ! C’est un devoir moral, voire une obligation, pour ceux qui clament à longueur de discours vouloir faire le bonheur des populations et redonner au peuple son pouvoir que de mettre en pratique leurs promesses!

Qu’on nous comprenne bien, nous combattrons sans cesse les idées qui mènent à un Etat à deux vitesses, les riches, minoritaires mais tout puissants, mais nous soutiendrons la classe moyenne, les gens modestes et pauvres, qui comptent à longueur d’année le peu qu’il leur reste, qui sont majoritaires mais qui sont dépendants des tout puissants. Alors si le peuple prend en compte son avenir et son intérêt, la victoire doit nous sourire.