Un OUI et quatre NON le 27 septembre

OUI au congé paternité

Les pères devraient pouvoir prendre un congé payé de deux semaines dans les six mois qui suivent la naissance de leur enfant. Le congé paternité est un pas dans la bonne direction, afin de concilier vie familiale et professionnelle autant pour les hommes que pour les femmes. Il permet aux pères d’établir un lien fort avec leur enfant au cours de la première période suivant la naissance. Il soutient les mères après la naissance et améliore leurs perspectives professionnelles. Grâce à la solution passant par l’assurance sociale, le congé paternité est abordable pour tous les employeurs et pas uniquement pour les grandes entreprises.

NON à l’initiative de « limitation » de l’UDC

Ce projet demande la résiliation de l’accord sur la libre circulation des personnes avec L’UE. Les sept accords bilatéraux sont liés et si un accord tombe tous les autres avec. Les mesures d’accompagnement seraient supprimées. Les conditions minimales de salaire et de travail en Suisse et la protection des travailleurs ne seraient plus assurées. La pression sur les salaires augmentera. 52% des exportations des PME sont destinées à l’UE et l’économie suisse est florissante grâce à la voie bilatérale. Avec la crise du coronavirus, les entreprises ont besoin de stabilité, et non d’expérimentations risquées.

NON aux nouveau avions de combat

Le budget annoncé pour l’acquisition de nouveaux avions de combat est de 6 milliards de francs suisses. Ce montant n’est qu’une partie de la vérité : les nouveaux avions de combat coûteront au moins 24 milliards de francs sur toute leur durée de vie. C’est une somme énorme qui manquera ailleurs particulièrement dans ce temps de crise! La Suisse a besoin d’une police aérienne solide. Le choix d’avions de combat légers et moins chers serait certainement une meilleure alternative. Mais celle-ci n’a même pas été examinée.

NON à la nouvelle arnaque fiscale

Une réduction des impôts qui vise principalement les ménages ayant un revenu supérieur à 300’000 francs: ce n’est pas une vraie politique familiale. Avec cette modification de la loi sur l’impôt fédéral direct, 370 millions vont manquer dans les caisses de l’Etat. C’est la classe moyenne et les familles pauvres qui seront les grands perdants, car au lieu de développer une réelle politique familiale profitant à tous, tel que réduire les tarifs des crèches ou diminuer les primes d’assurances maladies pour les enfants, elles devront payer pour ce cadeau fiscal offert aux plus riches. Ce soutien doit être réalisé par des mesures qui profitent l’ensemble des familles et pas uniquement aux plus aisés. 

NON à la loi sur la chasse

Cette loi a été révisée et est sensée contenir 3 volets équilibrés : chasse – protection – régulation (en cas de dommages). L’aspect protection a été largement affaibli et rend cette loi totalement déséquilibrée. De nombreuses espèces ainsi que toute notre biodiversité sont menacées. La nouvelle loi permet toujours la chasse aux trophées, la chasse au terrier, le tir du coq de bruyère qui est une espèce en danger et sur liste, le tir du lièvre d’Europe ou lièvre brun dont la population en diminution constante atteint un seuil critique.

Le loup y est particulièrement visé, beaucoup de conditions sont énoncées et beaucoup d’argent sera distribué. Le loup pourra être régulé, mais le bouquetin et le cygne tuberculé aussi, et peut-être d’autres espèces, la porte est laissée grande ouverte !