(c) photographie : Cyrille Voirol – positif.ch

Une session d’été au doux parfum

communiqué de presse – PSJB – 15.06.2020

Certains observateurs ont pronostiqué que le monde post-covidien serait différent de celui que nous avons connu jusqu’en mars 2020. Optimisme béat ? Nous sommes actuellement dans une période de transition durant laquelle la vie reprend petit à petit ses droits. Avec toutefois le constat suivant pour les députés de gauche au Grand Conseil bernois qui ont siégé durant les deux premières semaines de juin : Un vent positif a soufflé.

Ainsi, le Législatif cantonal bernois a-t-il refusé de soumettre, en 2020, au frein à l’endettement les dépenses consenties par le Gouvernement via les différentes ordonnances d’urgence. Suivant l’argumentaire du Conseil-exécutif, le Parlement a soutenu l’idée qu’il est actuellement impossible d’estimer quels seront les effets de la crise du coronavirus sur l’économie et sur la société. Soumettre ces dépenses au frein à l’endettement aurait signifié l’obligation de ne présenter aucun dépassement de charges dans le budget 2021 et donc d’élaborer un programme d’économies drastiques pour éponger les dépenses dues au coronavirus (estimées à CHF 500’000’000.-).

Le Parti socialiste du canton de Berne a également réussi à sensibiliser le Parlement sur la nécessité de soutenir un congé parental (allocation de maternité et de paternité plus élevée ou de plus longue durée et l’instauration d’une allocation parentale et d’adoption). Le Conseil exécutif devra ainsi défendre devant les Chambres fédérales l’adoption d’un tel congé au nom du canton de Berne.

Finalement, avec l’aide des partis de gauche, le PS bernois a permis au Conseil du Jura bernois de conserver ses compétences dans le cadre de la révision de la Loi sur les jeux d’argent et de préserver le soutien financier du canton à la fondation Digger.

Prochaine étape : le PS bernois est en passe de démarrer une récolte de signatures pour lancer un référendum contre la révision de la Loi sur le commerce et de l’Industrie qui autorisera l’ouverture des magasins durant quatre jours fériés officiels par année au lieu de deux actuellement. Nous comptons sur votre mobilisation !