Le service public doit être rentable et dégager du bénéfice clame à longueur d’année la droite de notre parlement. Mais est-ce son rôle ?

Les récents démêlés de la filiale de la Poste, Car Postal, posent avec un cruel réalisme, la question. Dois-je payer indument plus d’impôts pour que cette entreprise aligne des chiffres réjouissants à son bilan ? Et que dire des CFF avec leurs nouveaux trains, payés des milliards, qui ont déjà dépassé de 5 ans le délai de livraison et dont on vient de découvrir qu’ils ne sont même pas adaptés aux personnes à mobilité réduite. Ces deux exemples, combien actuels, interrogent sur ce que ne doit pas être le service public.

Un Etat ne se gère pas comme une entreprise contrairement à ce que veulent nous imposer les tenants de la droite économique. L’Etat c’est nous, c’est vous,  le peuple, avec nos problèmes, nos soucis, notre façon d’exister. Le service public doit être à notre service, et non aux mains d’une élite arrogante payée plus que des conseillers fédéraux, donnant la priorité au bénéfice plutôt qu’au bien-être des citoyens. Certes une gestion rigoureuse est nécessaire, mais cela ne signifie pas que le but final est d’amasser, tel Picsous, des tas d’or.

L’Etat au service des citoyens et non les citoyens au service de l’Etat, un rêve ? Le but de notre Confédération est de faire le bonheur de ceux qui y vivent et non le délice des obsédés du libéralisme. Alors donnons nos voix à ceux qui défendent cette vision, les candidates et candidats PS.